Vacances, je vous aime !

Vendredi 15 février :

Ça y est, les partiels sont finis et les vacances commencent enfin ! D'ailleurs mon partiel d'aujourd'hui s'est étonnamment bien passé. Je n'y croyais plus trop en entrant dans la salle, j'avais lâché l'affaire après un dernier round de révisions ce matin et puis en fait... j'ai réussi. Je n'ai certes pas répondu à toutes les questions (j'ai dû en laisser trois ou quatre de côté je crois) mais au final, j'ai répondu à la grande majorité. Même que je crois que je n'ai pas répondu à côté mais juste. Je suis assez fière de moi, d'autant plus qu'on avait quatre matières à traiter en deux heures donc j'ai bien réussi à gérer mon temps et j'ai bossé dans les mêmes conditions que mes collègues allemands, sans dictionnaire. Je ne m'attends pas à une note de foufou non plus mais j'aurai la moyenne, c'est bien le principal. Je peux enfin profiter des vacances et du mois de glandouille qui s'offre à moi !

Sinon, aujourd'hui avant mon partiel, je suis allée manger un bout en ville. Comme ça faisait des jours que j'en avais envie, j'ai décidé de prendre une Frikadelle (une sorte de petit pâté de viande, un peu plus petit qu'un steack haché, à ne pas confondre avec la fricadelle de nos amis belges). Je suis donc allée dans une charcuterie/boucherie qui propose un petit coin avec des tables pour manger tranquille et j'ai enfin pu m'attaquer à mon assiette (je l'ai quand même joué soft, je n'ai pris que des patates avec). Bref. Pendant que j'étais en train de manger, j'entends tout le monde commander du poisson. Du coup, je me suis demandée pourquoi, ça vrai que je faisais tache avec ma Frikadelle. C'est là que je me suis souvenue de quel jour on était. Evidemment, il a fallu que je mange un truc à base de viande de 1) un vendredi et de 2) alors que c'est le Carême. Ah ben bravo Marine ! Quand c'est pour expliquer la signification des jours fériés, Pentecôte, Ascension et compagnie y'a du monde mais alors pour se souvenir qu'un vendredi et a fortiori pendant le Carême on ne mange pas de viande, là y'a plus personne. Mais c'est pas ma faute, ça m'obsédait depuis au moins trois jours de manger une Frikadelle. Elle était vachement bonne en plus ! Je ne dirai rien de tout ça à ma grande tante qui est bonne soeur, je crois qu'avec le démission du Pape elle ne s'en remettrait pas. 

Sinon, parce qu'aujourd'hui c'est ma journée j'ai (enfin on) eu les tickets pour aller voir un prime de Deutschland sucht den Superstar avec Camille et Océanne et ça, c'est drôlement bien !  On n'y croyait plus mais on les a ! A nous Cologne !! kljsdsdfc;hbhs;cdxfn Sérieusement, je suis presque encore plus hystérique que quand j'avais 16 ans. Ahiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!

Dernière semaine, on tient le bon bout !

Lundi 11 février :

4 jours... 4 jours et après je serai en vacances pour un mois. Enfin ! Vous ne vous imaginez pas comme je suis fatiguée... Tous ces évènements qui viennent l'un après l'autre m'ont épuisée. Hier soir, j'ai même traversé une mini-crise de "Bouhouhou ma vie est nulle, je veux rentrer chez moi et arrêter mon Erasmus". Non, je ne fais pas les choses à moitié quand je déprime moi... Au final, je crois que je me fais vraiment trop de mouron pour mes partiels et le TestDaF. J'ai fait quelques annales aujourd'hui, je m'en suis bien sortie (d'ailleurs, il faudrait m'expliquer pourquoi je fais 0 fautes à l'exercice le plus compliqué et des erreurs débiles à celui où il faut répondre par vrai/faux). En ce qui concerne mes partiels, ça fait plus d'une semaine maintenant que je relis mes cours alors je pense que je vais être capable au moins de sauver les meubles et assurer un minimum. 

Je viens de me brûler la langue et le palais avec ma soupe. Dieu que je suis maladroite...

T'as vu, mon vernis à ongles il est rouge Kinder !

Mardi 12 février :

Je me prépare psychologiquement à quitter mon chez-moi en début d'après midi. Quand je pense que demain à cette heure-là, je serai vissée sur ma chaise dans un centre d'examen à l'autre bout du Bundesland en train de passer le TestDaF qui, selon les résultats, m'autorisera à continuer mon master en Allemagne l'année prochaine... Je suis totalement flippée et détendue à la fois, je traverse des moments assez antagonistes. Je peux avoir envie de vomir rien qu'à regarder le bouquin d'exercices et d'annales et autant être super confiante cinq minutes après. Vivement que ce soit fait pour que j'en sois débarrassée ! Je vous écrirai un article plus en détails sur le TestDaF, histoire que ce soit un peu moins flou, dans les jours qui viennent.

Il faut dire que le TestDaF de demain accapare toutes mes pensées, je n'ai même plus en tête mes partiels de jeudi et vendredi. Je crois que mon cerveau est suffisamment surmené comme ça, il ne peut pas penser à 10 000 choses à la fois. Je reprendrai mes révisions demain dans le train en rentrant chez moi, mieux vaut prendre chaque chose en son temps... Par contre, j'aimerais que le week-end arrive sans trop tarder pour que je puisse enfin hurler que "Je suis en vacaaaaaaaanceees !". J'ai l'impression que samedi est tellement loin qu'il n'arrivera jamais.

Sur ce, je vous laisse. Je vous dirai demain soir comment ça s'est passé et si j'ai survécu. En attendant, croisez vos petits doigts pour moi à partir de 9:00 demain. Maman, j'ai peur !

Mercredi 13 février :

J'ai survécuuuuuuuuuu au TestDaF ! C'était pas la mer à boire comme je l'aurais cru. C'est même passé méga vite ! Honnêtement, je ne veux pas me lancer des fleurs (et puis ça porte malheur en plus) mais je pense que j'ai plutôt bien géré la compréhension écrite et orale et l'expression écrite. Après, le souci avec l'oral, c'est que c'est du one-shot, tu ne te réécoutes pas après et comme tu dois parler spontanément (même si tu as eu quelques minutes de préparation avant) ben le discours est pas forcément clair comme si tu lisais un texte. Mais je pense que je m'en suis bien sortie aussi. En tout cas, je leur ai casé tooooutes les phrases et structures modèles qu'ils donnaient dans le bouquin. Comme ça, ils voient que j'ai travaillé (LOL), que j'ai du vocabulaire et que je sais varier les structures et puis un peu de léchage de bottes ça ne fait pas de mal. 

Au final, je me faisais surtout une montagne de l'expression écrite, description de graphiques et tout ça (pour mon bon plaisir, on en a même eu deux de graphique à décrire) mais c'était pas monstrueux. Le seul truc qui me chagrine, c'est que, comme je n'ai pas fait de brouillon de peur de perdre du temps, j'ai un peu fait des ratures sur la feuille. Rien de bien méchant mais faire des ratures ça me perturbe (j'ai de ces soucis moi...). Bref, tout ça pour dire que je suis quand même bien crevée, je n'ai plus trop envie de réviser pour ms partiels de demain et vendredi mais il le faut bien... 

Jeudi 14 février :

Je suis au bout. Aufgelöst comme disent les allemands. Je n'en peux plus. Réviser, réviser & réviser encore, c'est ce que je passe mon temps à faire depuis deux semaines. Je suis fatiguée de réviser sans cesse et voir que mon cerveau n'imprime plus rien à cause de la fatigue. On m'a dit avec humour aujourd'hui que "si j'étais aussi studieuse que toi, je me tirerais une balle". Ne croyez pas que je n'y ai pas pensé, je veux dire... l'éventualité m'a traversée l'esprit. Et puis j'ai pensé que les vacances arrivaient bientôt et que j'avais des proches qui m'attendaient quelque part alors en échange j'ai prié le ciel de m'envoyer une bonne grosse grippe histoire de me clouer au lit et de m'offrir une excuse sur un plateau d'argent mais rien n'y a fait : demain, à 14 heures, je passe un Modulklausur et j'ai l'impression d'être en route vers l'abattoir. Car non mon partiel de demain n'est pas composé d'une seule matière mais quatre à bosser simultanément. Mais est-ce qu'on a quatre heures pour le partiel du coup ? Et non, on en a que deux - donc 30 minutes à consacrer à chaque matière. C'est peu, les élèves allemands sont en panique, alors moi, vous ne vous imaginez même pas l'état dans lequel je suis. Surtout que ce partiel de *µ%£$@ vaut 10 crédits. Comprenez que si je ne le réussis pas, je n'ai pas mon semestre. On dit youpi.

Alors déjà que réviser une matière ce n'est pas bien plaisant, mais quatre d'un coup... je vous laisse imaginer le bordel. Surtout que mon corps a décidé de se venger de la diète forcée que je lui fais subir depuis plusieurs semaines et je suis aussi énergique qu'un escargot asthmatique. C'est à dire que manger un petit dej normal, deux tranches de pain tartinées de Kiri le midi et une soupe le soir par jour seulement, ça ne vous nourrit pas une femme - encore moins en période de stress. Le plus formidable dans tout ça (parce qu'il ne faut pas se laisser abattre), c'est encore que j'avais pris quelques crédits en rab au début de l'année donc, chaque matière du partiel étant évaluée à 2,5 crédits, je peux en louper une sans trop de drame. Je ne sais honnêtement pas ce que ça va donner demain et à part reprendre un nouveau round de révisions, je ne sais pas quoi faire d'autre. Je ne suis tellement pas prête que ça en est scandaleux. Si je sors vivante de tout ça, je suis en vacances demain à 16 heures. J'aurais dû aller faire brûler un cierge quand je suis passée à côté de la cathédrale en fait. A la place et question de priorités, j'ai préféré me prendre un vrai chocolat chaud, comprenez de la masse de cacao fondue dans du lait. J'ai failli en défaillir de bonheur. Je n'avais jamais mis les pieds dans cette Chocolaterie (le nom est en français sur l'enseigne) mais j'aurais dû. 

J'ajoute qu'en plus je déteste la Saint Valentin.

Dernier week-end avant le retour

Samedi 09 février :

Ce matin j'avais un partiel d'allemand. Ça s'est bien passé. Evidemment, il y avait un thème de grammaire que je n'avais pas révisé par flemme et devinez voir... il est tombé. Pfiou... heureusement que j'ai une bonne mémoire, j'ai pu faire tout l'exercice mais j'ai un peu flippé quand même. Au final, c'était assez facile, je crois que j'ai bien réussi donc je suis contente =D La prof était venue avec sa fille, elle est trop mignonne, elle a dessiné pendant que nous on planchait sur nos copies, elle était trop chou ! Allez, plus que deux partiels et le TestDaF, je tiens le bon bout !!

A part ça, j'ai préparé ma valise hier soir. Je suis pressée de rentrer c'est fou :) Je ne sais pas trop pourquoi... peut-être parce que j'ai besoin de ce retour au bercail. J'ai besoin de me changer les idées et de me reposer. J'ai besoin de sortir de cette spirale de partiels et de révisions. J'ai besoin aussi de sortir de chez moi, j'étouffe et j'en ai marre. J'ai besoin de voir mes amis que je n'ai pas vu depuis plusieurs mois aussi ! 

Sur la photo : la bougie à la vanille en forme de cupcake que j'ai eu à Noël par les scouts :)

Dimanche 10 février :

Les enfants, je viens de finir de bosser la préparation aux expressions écrite et orale pour le TestDaF et je suis lessivée. J'ai littéralement l'impression d'avoir passé la fin d'après-midi dans une essoreuse. J'ai même failli pleurer sur mon bouquin et j'ai osé regarder s'il était encore possible d'annuler mon inscription. Malheureusement non. BAM. Du coup, au final, je ne m'en suis pas si mal sortie. Plutôt bien même, en fait. Ce qui me fait le plus peur... c'est l'expression écrite. 

Je vous explique : il s'agit d'écrire un texte construit sur un thème précis. Sauf qu'il faut décrire un graphique ou un tableau. Sauf que la description de graphiques ou tableaux, c'est juste le truc le plus barbant de la planète. J'ai toujours détesté ça, j'ai toujours été mauvaise, je trouve ça con au possible. Mais attention, il faut le faire dans les règles de l'art et employer les tournures qui vont bien sinon ça ne marche pas ! Ah ben attendez, on fait ça sérieusement au TestDaF. Du coup, cet exercice m'a rappelée à mon bon souvenir à quel point j'étais médiocre à cet exercice en cours de SVT en terminale. C'est vrai quoi, j'ai vu que les revenus des étudiants augmentaient au fil des années, j'ai pas besoin de l'écrire en toutes lettres, je suis ni aveugle ni débile. Ah ben si, si il faut l'écrire. Affreux. Je suis plutôt le genre de fille à sauter directement à l'explication du pourquoi c'est comme ça et à l'émission d'hypothèses au lieu de perdre mon temps à enfoncer des portes ouvertes. Mais puisqu'ils le demandent... on va jouer le jeu. Ah oui et ce qui me choque aussi, c'est qu'ils portent plus d'attention au contenant qu'au contenu. Genre pour avoir tout bon, tu peux dire de la merde et faire une faute de déclinaison tous les trois mots mais il faut que la structure soit nickel O.o Pour l'expression orale, c'est plus facile parce qu'on peut dire tout ce qu'on veut, on peut être créatif.

Pfiou... ça m'a fait bizarre de bosser de manière si intense, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivée. Demain je fais un Modelltest en conditions réelles pour voir ce que ça donne en vrai. Répétition générale avant mercredi. J-3. Rien que décrire ça j'ai le coeur qui fait des loopings.

Sinon, je continue en parallèle de réviser pour mes deux autres partiels de la semaines prochaine. J'ai bon espoir. Ce qui me gène un peu par contre, c'est que dans une matière qui est enseignée en allemand, le prof a casé un tiers de slides en anglais. Je ne suis pas gênée par la langue puisque je la comprends... c'est juste que je n'ai encore jamais traduit de l'anglais à l'allemand, c'est un exercice très déstabilisant et qui me perturbe beaucoup. 

Semaine chafouin

Lundi 04 février :

C'est une semaine qui commence ma foi pas très bien. Non pas que j'aie toujours mal au bas ventre, ça va mieux de ce côté là et j'ai passé une nuit géniale (owi !). C'est surtout, je crois, le fait que j'arrive à un point de non-retour et que je ne suis plus très loin du burn-out. Déjà parce que j'ai le moral miné par la météo, perso il pleut depuis une semaine sur Heilbronn et j'ai l'impression d'hiberner tellement ne plus voir la lumière du jour me plonge dans une sorte d'ankylose permanente. Alors que j'ai des potes qui sont à Malaga là maintenant tout de suite, il n'y a plus de justice ! Deuxio, j'ai eu la bonne surprise ce matin de voir que le serveur déconnait et que vous n'aviez certainement plus accès à mon blog. A moins que ? Je n'en sais rien, ce genre de considérations geek me passent à 30 kilomètres au dessus du carafon. Tertio, la réservation des tickets pour assister aux primes de DSDS (La Nouvelle Star) s'est soldée par un échec cuisant (je ne reviendrai pas dessus) parce qu'il paraît qu'on est pas les seules excitées à vouloir y aller. Quatrio, je suis dans mes révisions et j'ai 1) l'impression de ne pas en voir le bout, 2) le sentiment que je n'y arriverai jamais. Là tout de suite, j'ai envie de faire ma valise, de rentrer chez ma maman et de retrouver les bons vieux amphis de Lyon 2, les quais du Rhône et le resto Le jardin de Berthe pour me dévorer un salade aussi grosse que mon PC portable (et je plaisante à peine, elles sont gargantuesques) au Saint-Marcellin chaud et aux lardons.

Chafouin, disais-je ?

Tout ça est décuplé par le fait que plein de trucs arrivent en même temps (et je ne vous parle pas de la semaine prochaine) et j'ai cette fâcheuse impression que je n'arriverai pas au bout de tout. Fâcheuse impression que d'avoir le cul entre deux chaises. En plus, je n'ai pas reçu ma commande H&M - oui j'ai des drôles de problèmes parfois - et la responsable du CROUS m'a envoyée paître quand je lui ai demandée s'il était éventuellement possible de changer de chambre. La fête à la maison, je vous dis. La dernière solution qui me reste je crois, c'est de me caler devant LE film qui me fout la patate même quand je suis six pieds sous terre, Nos jours heureux. En espérant que ça marche.

Mardi 05 février :

En fait oubliez ce que j'ai dit hier, la journée d'aujourd'hui était trop bien. Tout a commencé par un beau soleil alors que la météo annonçait de la pluie. C'est donc presque toute guillerette que je suis allée passer mon partiel d'anglais, que j'ai réussi. Le coeur léger en sortant de la salle, je vais chez H&M pour acheter une paire de ballerines sur lesquelles je lorgne depuis une semaine. Coup de chance, je les trouve en ma pointure et passe à la caisse. A ce moment là, la nana me demande si je suis encore à l'école et si je ne connaîtrais pas quelqu'un pour donner des cours de maths à sa fille. Je lui réponds que non, on discute, je glisse que je suis française dans la conversation. Devinez quoi ? Elle a pris mes coordonnées et je vais donner des cours de français à sa fille de 11 à partir de mi-mars. C'est pas beau ça ? Futurs expatriés, pour trouver un job, aller acheter des chaussures chez H&M. Je rigole, je rigole, mais j'ai acheté une chemise de bûcheronne qui va compléter ma collection de chemises à carreaux aussi. J'étais tellement heureuse que j'ai failli hurler de bonheur et embrasser chaque passager du bus. Sur les deux joues. 

La journée aurait pu continuer sans un nuage sauf que voilà, le temps a eu la bonne idée de se gâter au moment où je suis allée faire mes courses. En l'espace de cinq minutes de marche j'étais aussi trempée que si j'avais passé une journée sur un chalutier au large du Morbihan, c'est dire. J'étais frigorifiée. Sur ces entrefaites et après m'être séchée un coup, je suis allée avec une copine à la patinoire. C'était trop bien ! Même qu'on a fait les fofolles et qu'on a patiné en arrière et appris à faire un tour sur nous même. Par contre, mes cuisses dégustent, je crois que ça va être comique pour m'extirper de mon lit demain matin. C'est bête qu'on découvre la patinoire seulement maintenant en fait, on aurait pu se faire de sacrés samedis après-midis entre Erasmus ! D'ailleurs, on a prévu d'organiser un truc au semestre prochain parce que boire et faire la fête tout le temps, c'est un peu pénible. Le nouveau délire des Erasmus pour le week-end prochain, c'est (accrochez-vous) d'aller à Cologne pour le week-end du carnaval, arriver sur place le samedi à 15h30, faire al fête toute la nuit, se bourrer la gueule et revenir le dimanche matin. Je ne les comprends pas... Moi si je vais à Cologne c'est soit 1) pour visiter la ville et aller à un prime de DSDS, 2) visiter la ville tout court mais vraiment. Pas pour faire la fête... Ça coûte un peu cher la cuite quand même... Le plus débile, c'est que, même s'il y a des attractions le week-end, le premier jour du Carnaval, c'est le lundi, mais passons, le jour où je comprendrais leur logique...

Sur ce, comme je n'ai pas regardé Nos jours heureux hier (parler avec une copine d'amour expatriée aux States, c'est mieux ♥), je le regarde aujourd'hui !

Mercredi 06 février :

J'ai finalement réussi à regarder Nos jours heureux en entier. Je l'ai déjà vu un nombre incalculable de fois mais je le regarde toujours avec autant de plaisir parce qu'il me parle :) Les jeunes parfois pénibles mais qu'on aime tellement, ces petites embrouilles et les imprévus qu'on finit par gérer un peu maladroitement parfois mais qui se finissent toujours bien, les amourettes le temps d'un camp d'été, le moment de se dire au revoir après deux jolies semaines, tous ces souvenirs qui rendent ce camp-là inoubliable. Tout ça pour dire que je le connais par coeur et que j'aime ce film. Pour certains c'est Titanic, moi c'est Nos jours heureux. 

Sinon, aujourd'hui, j'ai réussi à réviser et c'est un exploit. Même que demain j'ai la patate pour me mettre à mes cours de droit et à la préparation du TestDaF. Aujourd'hui, j'ai même réussi à être là pour récupérer mon colis H&M. Je n'y croyais plus... il faut dire aussi que les livreurs sont pas marrants à ne jamais passer à la même heure. L'autre fois, il était passé à 11h30. Hier, alors que j'étais en partiel ,il était passé à 10h. Aujourd'hui, il est arrivé à 13h20. Honnêtement, j'étais tellement désespérée que j'ai couru après un camion de livraison à 11h30 en croyant que c'était lui. Si si, je suis sortie par 0° alors qu'il neigeait en pantoufles et en débardeur parce que je ne voyais pas mon colis arriver. Je ne vous dis pas la tête des livreurs quand ils m'ont vue arriver comme ça ! Je ne suis pas folle vous savez...

Je viens d'entendre un chien aboyer dans le couloir. Comment se fait-il que la bestiole ait pu arriver là alors que les animaux sont interdits ?! Bref, je voulais aussi vous dire que j'ai opéré un petit changement dans les paramètres et que vous pouvez me laisser des commentaires. Sinon, j'ai arrêté de m'enrouler les côtes dans du film plastique pour protéger mon tatouage (j'étais  court de sparadrap) et ça fait une semaine tout pile que je me le suis fait faire. Il y a donc une semaine tout pile, j'étais couchée sur mon bureau en train de pleurer à cause de la douleur, mais ça va mieux, il a bientôt fini de cicatriser. Chouette alors ! J'ajoute aussi que je suis plutôt contente de moi parce que j'arrive à me coucher avant une heure décente (avant minuit quoi) tous les soirs depuis quelques jours et ça me fait un bien fou en fait. Ne dit-on pas que les heures de sommeil avant minuit sont les plus réparatrices ?

Jeudi 07 février :

Je sais que je dis ça depuis presque deux semaines (ou plus ?) mais il est vraiment temps que les vacances arrivent. Mon corps est au bout, mes jambes ne me portent plus, j'en suis malade. Malade de ne presque plus rien manger depuis la rentrée, malade de rester dans cet appart où je ne me sens pas bien, malade de ne pas voir le bout des révisions, malade de savoir que de toute façon je cours droit dans le mur. Peut-être faudrait-il mieux que je force les choses et que j'y aille de moi même dans le mur ? Je ne sais pas, je ne sais plus... Je suis vide. HELP.

Vendredi 08 février :

Il va vraiment falloir que mon corps arrête de me jouer des tours, c'est usant. Toute à l'heure, alors que j'étais à l'arrêt de bus, j'ai passé en revue tout ce qu'il me restait à faire avant la semaine diabolique qui se pointe et depuis j'ai envie de vomir. Pas intense ni rien, juste une petite nausée comme ça. Totalement psychosomatique. J'en ai ras la casquette de ces petits caprices, j'ai franchement d'autres chats à fouetter. D'ailleurs, mon classeur posé sur mon lit et mon bouquin de préparation au TestDaF gisant sur mon bureau me le rappellent à mon bon souvenir toute la sainte journée. Je ne sais vraiment pas comment la semaine prochaine va se présenter, bien je l'espère, parce que si ce n'est pas de la rigolade et que je suis vraiment en train de tomber malade (sinusite ou grippe, vu la saison), c'est mal barré.Chers anticorps, merci de faire votre job. 

Je ne sais pas... je crois que je me mets peut-être trop la pression. Je dois trop douter de moi et de mes capacités, je sais que je peux réussir mais je me fais peur pour rien, c'est tout de même flippant, non ? Je crois que d'avoir les partiels étalés sur trois semaines, ce n'est pas la formule qui me convient le mieux. Je préfère quand c'est tout condensé et que je n'ai pas le temps de m'ennuyer. C'est certainement beaucoup plus épuisant mais en cinq jours c'est torché, finito, basta. Là, j'ai trois semaines pour traîner chez moi, réviser, ressasser tout ce que je dois encore faire sans me changer les idées, il fait trop mauvais pour sortir, la mouise.

D'ailleurs, pour vous parler de la météo, c'est du grand n'importe quoi. Il tombait des flocons gros comme des pièces de deux euros ce matin, il a plu ensuite, grand soleil en début d'après-midi, puis rebelotte pour la neige. Tu m'étonnes qu'on soit tous malades... ! En attendant, c'est pas tout ça mais j'ai un partiel demain matin.

Premier week-end de février en fanfare et en vidéos !

Samedi 02 février :

Depuis longtemps que je devais m’y mettre… voici la vidéo bilan de mes 4 et 5è mois en Erasmus. Elle est un peu brouillon et fourre-tout, un peu longue aussi mais voilà, il fallait que je la fasse et j’ai pu parler bien fort parce que ma coloc a délaissé l’appart pour la soirée. D’ailleurs, j’en parle assez brièvement dans la vidéo (quoique, elle dure 17 minutes mais je ne sais plus trop ce que j’y ai raconté en fait…), mais l’ambiance à la baraque est pas folichonne. Même que ça me pèse de plus en plus et pour cause : ce n’est pas tant le va-et-vient des gens chez nous qui me dérange, c’est surtout le fait que, même si on se connait et qu’on traînait ensemble avant le début des cours en octobre, ils ne me calculent même plus. Genre je suis devenue étrangère. Alors je sais bien que je me suis vachement écartée du cercle des Erasmus 1) parce que boire et faire la fête, c’est pas tellement mon truc (d’ailleurs avec l’Oktoberfest je crois que j’ai bu assez d’alcool jusqu’en octobre prochain) et 2) parce que parler anglais alors que je suis en Allemagne, bof. Il n’empêche, me demander comment je vais quand j’ouvre la porte avant de s’enquérir si ma coloc est là, ça serait bienvenu et surtout, quand même très poli et bien élevé. Mais la politesse de nos jours vous savez hein… le monde n’est plus ce qu’il est avec les nouvelles technologies ma pauvre Lucette. Bref, pour faire court, j’envisage de déménager. Je me concentre pour l’instant sur les éventuelles chambres qui se libèrent dans la résidence (j’ai envoyé un beau mail à la responsable) et si la réponse est négative, je verrais si je me lance quand même dans un déménagement dans le privé pour les quelques mois qui restent (flemme de remplir un nouveau contrat voyez vous ?).

Sinon, dans cette vidéo, j’y développe une théorie tout à fait intéressante (qui m’est apparue sous la douche) sur l’assimilation du trilinguisme, donc trois langues à la fois.

Sinon, ma journée : pathétique. Haha. Non mais vraiment. Je l’ai passé à surfer sur des blogs car je suis en train de créer un nouveau, un peu plus girly et fourre-tout. Je ne sais pas encore si je dois donner le lien ou quand je dois le donner. On verra bien. A moins que vous me suppliiez tous à genoux en ma léchant les orteils « Owi Marine, on veut tout savoir sur ta vie palpitante ! »

22:53 : J’ai enregistré ma vidéo avec Windows Movie Maker et il n’y a pas le son. Joie. Du coup, comme je dois meubler (je vais tenter une deuxième option de téléchargement), je ne sais pas ce que ma pilule a contre moi ce mois ci mais j’ai l’impression que je vais accoucher de mon ovaire. C’est terrible.

Bref, voilà les vidéos avec en bonus cette fois une bougie en forme de cupcake, un mouvement de cheveux à la L’Oréal et une licorne. Du lourd, quoi !

• Vie sociale & universitaire :

• Niveau de langue :

Dimanche 03 février :

Vous savez, je crois que mon histoire de douleurs dans le côté droit tourne à la psychose. Voilà depuis lundi soir maintenant que je me tâte le ventre et que je replie la jambe droite contre moi pour vérifier que non non non, je n’ai pas l’appendicite. En fait, je crois que l’ovulation de ce mois-ci est particulièrement relou, c’est à dire que j’ai des douleurs plus ou moins comparables à celles de mes règles. Même qu’hier, ça me lançait dans les reins. Pas du tout à l’endroit de l’appendice on est d’accord. Ajoutez à cela que mardi soir, en rentrant que la zumba, j’étais tellement en forme que j’ai fait le grand écart (easy en plus, j’étais super fière). Le souci étant que mes abducteurs n’ont pas dû trop kiffé et me le font douloureusement payé et me balancent la douleur dans toute la jambe. Tertio, hier soir, alors que j’étais vautrée dans ma chaise de bureau, j’ai éternué. Là où ça devient comique, c’est que le fait d’éternuer a dû me contracter un muscle en dessous des côtés flottantes (du côté droit toujours). Bonjour, je suis la douleur incarnée. Enfin, je ne suis pas pliée en deux et je suis toujours capable de danser au milieu de ma chambre sur une des musiques qu’on écoute à la zumba. Trop en forme pour avoir l’appendicite (ceux qui l’ont déjà eue me confirmeront). Au final, cet après-midi, j’ai fait une sieste de 40 minutes, même que j’ai cru que je m’étais pas endormie tellement j’avais besoin de repos. J’ai eu ma mère au téléphone ce matin et elle m’a dit que c’était une compilation de symptômes (si ça se trouve, mon ovaire produit 12 ovules à la fois, allez savoir), de fatigue et de stress. Je suis quelqu’un qui, dès qu’il angoisse, a des manifestations physiques qui traduisent son anxiété : mal de tête, mal de ventre, peu importe mais j’ai mal quelque part quoi. Mais je sais que la douleur, elle est surtout dans ma tête. Ce qui est con, en soi. Du coup, je crois qu’il est urgent que je me relaxe, que je fasse des bonnes nuits de sommeil jusqu’au 15 février. En fait, je crois que c’est mon méga-partiel et le TestDaF qui me font angoisser. Rien que d’en parler j’ai les yeux qui piquent et les lèvres qui tremblotent  Putain, je suis pathétique. Et puis il y a aussi cette histoire de pilule de troisième génération (dont la mienne fait partie, ben tiens) dont on fait tout un patacaisse qui vient se greffer à tout ça. Je vous jure, être une fille c’est tout sauf cool. Vivement les vacances…

Pour la peine, je vais me mettre en pyjama et regarder le spectacle Papa est en haut de Gad Elmaleh. Ah oui et si vous voulez y jetez un coup d’oeil, le nouveau blog dont je vous parle est ici La vie en LOL. Il est encore un peu en chantier (surtout mon profil) mais j’y travaille.